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Traçabilité des dispositifs médicaux implantables : étude rétrospective de 2010 à 2013 - 12/12/14

Doi : 10.1016/j.phclin.2014.10.037 
Elodie Grandeau , Christine Male, Nathalie Dumont
 Pharmacie, centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer, allée Jacques-Monod, BP 609, 62321 Boulogne Sur Mer cedex 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Depuis 2009, la pharmacie dispose d’un logiciel de traçabilité informatique (Genois®) des dispositifs médicaux implantables (DMI). Le déploiement progressif de cet outil au sein des spécialités médicales et chirurgicales s’est terminé en mars 2012. La traçabilité est donc réalisée dans les services par les infirmiers après utilisation du DMI mais également par les préparateurs en cas de problème et pour les dépôts provisoires. Le but de cette étude rétrospective est d’analyser les traçabilités manquantes avant et après recherche dans l’objectif d’atteindre une traçabilité de tous les DMI.

Matériels et méthode

Chaque année, un audit est effectué sur une journée : le stock réel des DMI est comparé au stock informatique. Deux pourcentages de non-traçabilité sont établis. Le premier (taux intermédiaire) est calculé juste après l’inventaire. Le second (taux final) est obtenu après recherche approfondie par la pharmacie et le bloc opératoire, en comparant les écarts de stocks avec les sources d’informations disponibles : le logiciel Genois®, le logiciel Blocqual® (logiciel de gestion de l’activité du bloc opératoire) et les cahiers de bloc (carnets de bords présents dans chaque salle de bloc). Une analyse a posteriori des résultats de l’audit est réalisée et les erreurs apparues sont étudiées.

Résultats et discussion

Les résultats montrent qu’entre 2010 et 2013, le nombre de DMI tracés informatiquement a été multiplié par 4 passant de 1089 à 4346 implants. Cette augmentation reflète l’informatisation progressive des services pour la traçabilité et l’augmentation de l’activité du bloc opératoire. Le taux intermédiaire de DMI non tracés stagne (environ 2 %) sur la période alors que le taux final montre une diminution significative de 1,1 en 2010 à 0,2 % en 2013. Les différences entre ces taux sont dues aux erreurs de saisie (34 en 2013) et aux oublis de traçabilité informatique (52 en 2013). Les DMI non tracés après recherche (11 en 2010, 22 en 2011 et 2012, 9 en 2013) concernent majoritairement les DMI non implantés à vie (chambres implantables, cathéters d’hémodialyse) et les DMI conditionnés par 2 (DMI pour stérilisation tubaire, treillis). Pour améliorer le taux de traçabilité et diminuer les recherches, il est prévu d’installer une nouvelle version du logiciel, compatible avec les interfaces actuelles, permettant d’exploiter la lecture des codes-barres. L’organisation de la traçabilité des DMI va être revue (3 supports actuellement) et une formation des infirmiers du bloc sur la traçabilité dans Génois est en cours. Pour pallier au problème de conditionnement, une traçabilité à l’unité a été mise en place.

Conclusion

La traçabilité des DMI au sein de l’établissement est en nette progression depuis 2010 grâce à une étroite collaboration entre la pharmacie et le bloc opératoire. L’objectif actuel est de tracer l’intégralité des DMI. La prochaine étape, en conformité avec la réglementation, est la saisie informatique des indications.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Dispositifs médicaux implantables, Traçabilité, Informatique, Audit


Plan


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Vol 49 - N° 4

P. 319-320 - décembre 2014 Retour au numéro
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